Terme | Définition |
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Capitalistes sociaux | Les capitalistes sociaux" désignent des personnes employant divers systèmes pour augmenter artificiellement le nombre de leurs amis, abonnés et suiveurs sur les réseaux sociaux et autres plateformes de diffusion vidéo. Le but est souvent d'apparaître comme populaire et influent. Ce type de pratique a été documenté pour la première fois par Gosh et a depuis été étudié par des chercheurs français dont Nicolas Dugué et Anthony Perez. Les capitalistes sociaux peuvent biaiser les scores d'influence sociale, car ils «polluent» les réseaux sociaux en mauvaise foi. Ces comportements sont particulièrement visibles sur Twitter à travers des hashtags tels que IFYFM (I Follow You Follow Me) et FMIFY (Follow Me I Follow You). Il est important de connaître le terme "capitaliste social" pour plusieurs raisons. Tout d'abord, ces pratiques non éthiques peuvent causer des problèmes aux vrais utilisateurs des médias sociaux, notamment en entravant la capacité des sites à fournir des informations pertinentes et à mesurer l'influence des utilisateurs. De plus, le capitalisme social peut être un outil pratique pour les entreprises qui recherchent un gain rapide de followers ou de likes. Enfin, cette pratique peut être utilisée par les personnes mal intentionnées pour manipuler ou tromper leurs auditoires. Les exemples de capitalistes sociaux comprennent les vendeurs de followers, qui vendent des services d'augmentation des abonnés; les acheteurs de followers, qui achètent ces services afin d'augmenter leur visibilité; et les comptes robots, qui sont créés pour automatiser la croissance du nombre de followers. En Europe, certaines entreprises se spécialisent dans le capitalisme social et offrent un large éventail de services. Parmi eux figurent Social Viral, une entreprise basée à Londres; Social Boom, basée en Espagne; et Social Media Exchange, une entreprise française spécialisée dans l'augmentation des followers et des likes. L'origine du terme "capitaliste social" remonte à Gosh et ses travaux initiaux sur le sujet datent de 2008. Depuis lors, ce sujet a été étudié par un certain nombre d'experts internationaux dont Philippe J. Maarek (de l'Université Paris Dauphine), Baudouin Jurdant (de l'Université catholique de Louvain) et David A. Schweidel (de l'Université Emory). Les bonnes pratiques en matière de capitalisme social consistent à ne pas acheter ou vendre de followers ou de likes; à ne pas utiliser des comptes robotisés; et à se concentrer sur la production de contenu intéressant pour développer une vraie communauté. Enfin, il est important de rappeler que cette pratique peut être illégale dans certains pays. Le coût du capitalisme social varie considérablement selon les services achetés et le nombre de followers ou likes demandés. Les prix pour l'achat ou la vente peuvent aller d'un euro par cent followers à plusieurs centaines d'euros pour un compte avec plusieurs milliers d'abonnés. |
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