Transformation digitale

Réduire l'empreinte eau du numérique avec les zones humides.

Le fondateur de 24pm Academy, Raphaël Richard, explique son mon projet de restauration de zones humides au sein du projet de reforestation.

Le contexte: devant la catastrophe écologique en cours, le fondateur de 24pm Academy refuse de donner des leçons aux autres ou de se contenter de dénoncer l'inaction des gouvernements ou multinationales. Il lance des projets expérimentaux sur 5, 10 ou 20 ans, qui ont des bénéfices concrets avec l'espoir fou de neutraliser sont empreinte écologique personnelle ainsi que celle de ses sociétés.

Il a lancé un projet de reforestation à petite échelle en 2006 qui constitait à transformer en forêt de chènes, un terrain agricole de 3 hectares, exploité en agriculture intensive durant des dizaines d'année.

Plus récemment, il a entrepris de s'attaquer au cycle de l'eau en créant des zones humides dans cette forêt nouvelle.

Voici la description de ce projet des mots même du fondateur de 24pm Academy

"Voici les objectifs de ce projet projet de restauration de zones humides dans le Perche

1/ Permettre à mes jeunes chênes de mieux résister aux épisodes de sécheresse appelés à se multiplier,

2/ Participer au cycle de l'eau afin de "neutraliser" l'empreinte eau de ma famille et de mes 2 sociétés,

3/ Stimuler la biodiversité dans cette région du Perche où les zones humides ont été été asséchées au cours du siècle dernier,

Ce projet est parti de 30m de "rivière" que j'ai creusée pour faire plaisir à mes enfants, un week end de novembre 2018 durant lequel la (seule) mare du terrain avait débordé. La "rivière" permettait de canaliser l'eau "débordée" et formait un flux qui s'écoulait. C'était rigolo.

Sur cette base, j'ai imaginé utiliser ce débord d'eau qui se produit plusieurs fois par an de cette marre située sur l'un des points le plus haut du terrain, pour alimenter plusieurs mares que j'ai, depuis, creusées en aval.

Pour ce faire, sans recourir aux énergies fossiles, j'ai utilisé une simple pelle, pour, en 4 ans, creuser 250m de canaux suivant le relief de façon à ce que l'eau puisse bien s'écouler naturellement et traverser (presque) l'ensemble du champs.

Le circuit que suit l'eau

💧 Un fossé alimente la première mare, qui déborde lorsqu'il pleut pendant une ou deux journées d'affilé.

💧 Ce débord se déverse dans un premier bras de 70 m qui rejoint une 2ème mare (que mes enfants nomme la "piscine") que j'ai commencé à creuser en août 2020.

💧 Cette 2eme marre alimente une 3ème tout petite mare qui s'est naturellement formée 100 m plus loin.

💧 La "rivière" se prolonge au delà de cette mare et rejoint un 4ème petit bassin que j'ai creusé le 15 janvier 2023.

💧 L'eau qu'il reste, termine son cheminement dans le fossé qu'elle rejoint via un dernier bras, creusé, lui aussi, en janvier 2023.

Effets de bords heureux

💧 Le terrain joue de nouveau le rôle d'éponge en cas de fortes précipitations/inondations, rôle qu'il a assuré des siècles durant

💧 La multiplication de zones humides reliées entre elles, a un effet démultiplicateur sur la biodiversité (dont je ne maîtrise pas les mécanismes)

Je vais continuer à creuser pour d'augmenter la capacité des mares afin qu'elles stockent un maximum d'eau et ne s'assèchent pas dès la fin du mois d'avril. J'ai, donc, probablement encore 5 années de travail et des dizaines d'ampoules devant moi 🙂 😰"

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