Comment les rédacteurs peuvent s'adapter à l'intelligence artificielle
Comment les rédacteurs peuvent-ils se préparer à la vague de l'IA générative ? Voici 6 stratégies d'adaptation.
L'un de mes contacts Linkedin, spécialisé dans la rédaction, m'a dit cette semaine qu'il se posait des questions métaphysiques sur l'avenir de son métier à l'ère de l'IAG.
Voici, donc, 6 stratégies d'employabilité personnelle que j'envisagerai si j'étais rédacteur.
1. Diversification
Je reste sur mon créneau actuel de rédacteur pour autant qu'il me permette déjà de vivre correctement (je pense, en particulier aux freelances qui rament déjà un peu), mais je commence à tester des activités satellites autour du contenu/du marketing de contenu pour pouvoir pivoter au cas où l'IA soit capable à plus ou moins brève échéance de produire des contenus similaire au mien.
2. (Hyper) Spécialisation
Je me spécialise sur un type de contenus (soit sur un domaine, soit sur un format, par ex) sur lequel je deviens tellement expert, qu'il est certain que l'IA ne pourra me concurrencer sérieusement dans les 5 prochaines années.
3. Reconversion
Je me forme à des domaines adjacents à mon métier de rédacteur (Marketer ? Webmaster ? Podcaster ? Formateur en IA générative ?) pour basculer sur des activités qui ne seront pas trop touchées par l'IAG.
4. Rédaction symbiotique 360°
Je développe une expertise dans le domaine de la PCAO (Production de Contenus Assistée par Ordinateur) et suis capable de produire textes, images et vidéos, de façon à la fois très productive et qualitative alors qu'aujourd'hui, je ne sais produire que des textes de façon artisanale.
Je pactise avec le diable.
NDLR: Eh oui, je viens d'inventer le terme "PCAO"
5. Content Factory Architect
Je remonte d'un cran dans la chaîne de valeur et devient le pilote l'une usine à produire les contenus d'une ETI ou d'une grande entreprise, qui alimente le site web, le #SEO, l'email marketing, l'intranet, les fiches produits de l'ecommerce et même les contenus off line. Je conçois des systèmes optimisés reposant sur des salariés, des IA génératives et des sous-traitants.
(Si cela vous rappelle quelque chose, c'est normal, j'en ai parlé il y plusieurs mois.)
6. Editeur de contenu
Je lance mes publications (newsletters, site web) qui se financent par la publicité ou la vente de contenu ou des événement offline. J'ai compris qu'il faudrait pour cela soit trouver un créneau à forte valeur ajoutée, soit que je produise énormément de contenu (grâce à l'IA générative), le cas échéant en utilisant les API d'OpenAI ou de #Claude ou encore les LLMs Open source pour développer une application qui génère du contenu 100 fois mieux que moi car je sais que l'on assiste déjà depuis 2 ans à une explosion du volume de contenus publiés sur internet à cause de l'IAG.