GPT ne va pas détruire le métier de rédacteur
Les rédacteurs professionnels sont ceux qui ont le plus à gagner de GPT. C’est l’une des 5 découvertes que j’ai réalisées en tournant notre formation « Muscler votre SEO et votre content marketing avec GPT3 » de 24pm Academy.
Parfois, parce que l’on se laisse polluer les neurones par les discussions hors sol des média ou des réseaux sociaux, on passe à côté des véritables enjeux.
En explorant certaines intuitions que j’avais afin de les intégrer de façon qualitative à notre formation, j’ai fait murir et formalisé des réflexions autour du potentiel, des limites, des méthodes qu’il faut utiliser pour tirer partie de GPT.
Une de mes convictions : les rédacteurs sont les mieux placés pour tirer partie de GPT.
On lit ici et là que les professionnels du contenu vont disparaître à cause de GPT3 parce que l’on a l’impression que n’importe qui peut générer n’importe quel texte avec GPT3.
Dans la réalité, l’utilisateur professionnel de GPT (ou de ChatGPT Pro) est confronté à de nombreux défis
- A chaque fois que l’on souhaite générer un nouveau type de contenu, il faut mettre au point, par itérations successives, de nouveaux modèles de prompts
- Il faut améliorer, à la main, la qualité de certains textes
- Il faut, parfois, ajouter des informations essentielles à côté desquelles GPT est passé pou
- Il faut ajouter des pépites pour rendre certains textes plus intéressants et plus cohérent avec les textes que vous avez l’habitude de produire
- Il faut souvent rédiger une intro/un chapeau un peu punchys et contextuels afin capter l’attention du lecteur
- Il faut gérer la mauvaise qualité de certains textes de GPT ne sont pas qualitatifs, d’autres sont et il faut galérer pour trouver le bon prompt, fournir un plan d’article à GPT pour qu’il traite bien le sujet, lui donner un angle, une liste de points à traiter…
- Demain, il faudra modifier les textes de GPT, puisqu’Open AI a indiqué qu’il intègrerait des « marqueurs » permettant à un algorithme comme celui de Google de séparer les textes produits par GPT des textes rédigés par des humains. Pour supprimer ce marqueur, il faudra savoir modifier le texte.
- Mais surtout pour les contenus les plus complexes, il faut avoir l’expérience de la rédaction
- J’ai, par exemple, écrit 4 livres « papier »… cela s’est fini dans la douleur. Ceux qui sont passés par cette épreuve savent que passé les 40 premières pages sur lesquelles on couche avec enthousiasme ses idées principales en quelques jours, on passe des semaines douloureuses pour compléter le contenu, amender, harmoniser… Si l’on a pas cette expérience là que ce soit sur la rédaction de livres, d’ebooks ou de white paper, on ne peut pas ou difficilement utiliser GPT pour rédiger ces contenus complexes.
- Il faut, parfois, être capable d’aller chercher des contenus que GPT ne pourra jamais rédiger pour compléter ces textes complexes : par exemples, des interviews d’acteurs dans le cadre de livre blancs.
Pour tout cela, une véritable expérience et de véritables compétences en rédaction pour exploiter tout le potentiel de GPT.
Dans ce contexte, les rédacteurs professionnels ont une longueur d’avance.
Fort de ce constat, nous avons intégré, dans notre formation à GPT3, des dizaines de modèles de prompts permettant de générer les principaux formats de contenus éditoriaux ainsi que des conseils pour ensuite améliorer les textes en question.